Special Ride musclée avec les ami(e)s d’Ô Gravel

Pour une reprise des activités d’Ô Gravel après les vacances d’été, Thierry nous a encore gâtés avec une Special Ride bien comme il faut. Même si la trace ne comportait pas plus de 30% de segments off road, certains passages piquaient tout de même vraiment bien. Heureusement, la météo a épargné les 14 participants qui sont partis ce matin pour accomplir la grande boucle et les 2 autres qui nous ont rejoint à la brasserie Tanis pour le pique-nique et la deuxième partie de la boucle, moitié moins longue mais tout aussi difficile, si ce n’est plus.

Nous avions donc tous rendez-vous à 08:45 derrière la mairie de Garidech, pour prendre ensemble le café et les petits gâteaux offerts par l’association, avant de partir peu après 09:00. Pour ma part, je me suis élancé une demi-heure plus tôt de Saint-Jean, donc déjà bien en condition pour la suite, même si en début de matinée, la température était encore assez fraîche. Le ciel restait menaçant et après les grosses averses qui sont tombées durant une bonne partie de la nuit, je m’attendais à des routes bien mouillées et surtout à des chemins plutôt gras, mais finalement rien de tout cela ou alors vraiment très peu. Le soleil a même fini par faire son apparition en cours de route et j’ai rapidement rangé une couche de vêtements au fond de mon sac.

Les hostilités ont commencé dès les premiers tours de roues, à la sortie de Garidech et notre petit peloton filait bon train en direction de Bazus sur de petites routes campagnardes pour rejoindre la D15, à proximité de Montjoire. Cependant, pas question de rejoindre le village sans un grand détour préalable par Lacour et Vacquiers avant de traverser la magnifique Forêt Royale (qui n’a d’ailleurs de royal que le nom !…).

Je connais bien ces chemins tortueux pour les avoir emprunté à de nombreuses reprises, d’abord avec les élèves de Thierry alors qu’il était encore le directeur de l’école de Cépet, puis seul ou encore accompagné de quelques amis cyclistes. Je l’ai même traversé avec Marie à plusieurs reprises et les conditions météo étaient bien plus défavorables qu’aujourd’hui. Aucune difficulté à signaler, malgré quelques passages à pieds en raison des arbres couchés en travers de la piste.

Sur une trace de Thierry, il y a toujours au moins un segment par lequel je ne suis jamais passé. Je ne me souviens pas d’avoir déjà emprunté le Chemin de la Bourdette jusqu’à Pouchigue, puis le Chemin de Vermenel menant aux Toulzas. Pas davantage, je ne me rappelle du Chemin de Calhel, en approche du premier gros morceau de la journée, l’ascension vers Montjoire dont une bonne partie oscille entre 7 et 10%. Ca pique bien mais ça passe quand même car, avec Marcel, j’ai longuement accompagné Alain sur un petit développement car il était un peu en difficulté comme il n’a pratiquement pas eu l’occasion de rouler cet été. Comme toujours, les plus costauds qui finissent loin devant attendent les moins forts aux endroits stratégiques, généralement au sommet d’une côte.

Ceux qui, comme moi, ont fait le parcours du 100 km du Grand Tour de Toulouse, le 3 juin dernier, se rappelleront forcément de l’endroit mais cette fois, nous prenons le fameux Chemin de Mirepoix et sa pente à 17% dans le sens de la descente et je dois bien avouer que c’est tout de même plus facile quand la roue avant est plus basse que la roue arrière ! Comme j’ai monté des disques et des plaquettes neufs sur mes roues de gravel, j’ai une confiance limitée dans mes freins qui me semblent manquer un peu de mordant et je reste prudent. Au pied de la descente, j’ai attendu Astrid qui visiblement n’apprécie pas trop les descentes dans les chemins herbeux et caillouteux. Nous avons rapidement rejoint l’arrière du peloton.

A ce stade, le plus dur restait encore à venir. La traversée de la Forêt de Buzet par l’allée centrale ne pose aucun problème, bien qu’elle ne soit pas plate. Après avoir traversé Luquets nous rejoignons rapidement Roquesérière, un lieu que nous avons déjà visité à plusieurs reprises lors de précédentes sorties Ô Gravel. Le pourcentage des premières pentes de la fameuse Côte du Lavoir à proximité d’Azas sont à deux chiffres dont une bonne centaine de mètres dépasse 13% : c’est à peu près ma limite et après une soixante de kilomètres, ça brule vraiment les cuisses donc, je dois sérieusement m’employer pour ne pas poser pied à terre. Nous sommes à quelques longueurs de la fin de la première étape et la perspective d’une bonne bière fraîche me donne la force nécessaire pour passer le cap. Je m’arrête au sommet de la route de Garrigues pour attendre Alain et arriver avec lui.

Je suis déjà venu plusieurs fois à la brasserie Tanis, l’un des partenaires historiques de l’association, et l’accueil y est toujours aussi sympathique. Bien entendu, nous avons eu droit à la petite visite guidée avant d’attaquer le pique-nique. Si chacun a apporté son repas, Thierry a une nouvelle fois fait les choses en grand en offrant quelques plateaux de charcuterie, fromage et apéritifs salés, pour accompagner la bière. Le sel, c’est toujours très appréciable quand, comme moi, on a beaucoup transpiré.

Thierry qui n’a pas roulé avec nous sur la première partie nous a rejoint pour la deuxième, en compagnie d’Enzo qui était venu pour faire la Family Ride. Faute de participants, cette dernière a d’ailleurs été annulée. Après une longue descente assez technique, nous remontons vers Lugan, puis le lieu-dit En Benou. Sur le passage le plus dur, ma roue avant dérape sur une motte de terre et se glisse au fond d’une ornière, ce qui me déséquilibre alors que j’étais déjà au rupteur. Je dois poser pied à terre et finir la montée en poussant car impossible de remonter sur le vélo avec cette pente, surtout pour quelqu’un de lourd comme moi et qui n’a pas l’habitude de chaussures à cales et des pédales automatiques. En rejoignant la route, lorsque j’ai dépassé Astrid, elle m’avait fait remarquer que ma roue arrière semblait anormalement dégonflée et quand j’arrive au sommet de la côte, je constate qu’effectivement, j’ai perdu beaucoup de pression et je veux donc la regonfler. Je m’aperçois alors que ma pompe qui faisait du bruit en tapant sur le cadre a fini dans mon sac à dos et que je l’ai laissé dans la voiture de Sylvie, l’épouse de Thierry. C’est ballot, mais heureusement que l’on peut compter sur les copains pour se faire dépanner : Merci Julien !

Nous revenons sur Azas par la route puis traversons plusieurs bois en empruntant des sentiers aussi tortueux que pentus avec un nouveau passage à 12%, puis un autre à 10% avant d’atteindre la gare de Montastruc-la-Conseillère.

Pas de sortie Ô Gravel sans le fameux passage labelisé éponyme ! Cette fois, et bien qu’il s’en défende, prétextant une erreur de trace, au lieu d’emprunter le petit pont routier qui se trouve 200 mètres plus loin, Thierry nous fait emprunter une passerelle métallique pour nous rendre de l’autre côté de la voie ferrée : ça mérite une photo et une dénonciation dans les règles de l’art puisqu’il m’a confié la rédaction du reportage de la sortie sur le blog de l’association, donc je ne vais pas me gêner pour le chambrer un peu : en plus, il adore ça !

Il ne nous reste plus qu’à longer la voie de chemin de fer par la route et quelques chemins blancs pour chercher Garidech et ainsi boucler la boucle. Pour Julien et moi, ce n’est pas tout à fait fini puisque nous reprenons la route et après une courte halte chez Thierry pour récupérer mon sac, nous devons encore grimper jusqu’à Castelmaurou pour rentrer, moi à Saint-Jean et Julien à Aucamville.

Personnellement, après la sortie de jeudi en tandem avec l’AVH et celle-ci, j’ai mon compte pour la semaine : je vais devoir faire une croix sur la randonnée du CCV Castelmaurou à laquelle j’avais prévu de participer avec mon ami Jean-Luc de Montberon. Tant pis, ce sera pour une autre fois.

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Trace et profil

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Relevés GPS

Départ
07/09/2024 08:10:39
Durée de déplacement
06:14:24
Durée totale
10:06:03
Arrivée
07/09/2024 18:16:42
Distance
94.54 kms
Dénivelé positif
1226 m
Vitesse moyenne
15.2 kms/h
Vitesse maximale
61.6 kms/h
Altitude minimale
111 m
Altitude maximale
230 m
Puissance
117 W
Dépense énergétique
2630 kJ

Conditions

Météo
Nuages
Température
18 °
Humidité
92 %
Vent
11.3 kms/h
Direction du vent
SSO

Autres participants

Alain GUILLET

Astrid CALISTA ERICKSON

Christophe ELIE

Edouard PAUX

Julien ARADES

Marcel FISTON

Philippe CATUSSE

Thierry SCHIAVI

Anthony PUJADE

Bruno RENARD

Cédric CALMETTES

Enzo BLIN

Jess CAPPE

Mathieu MOUSNIER

Yann LAVAUD

Vélo utilisé

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2 comments

  • Alphonse FONTANG

    Merci Jacques pour ce compte rendu, c’est comme si j’y étais.
    Pour moi, c’était forfait pour plusieurs raisons : la première je prépare le déménagement de mon fils qui est sur Paris et qui déménage sur Paris ( plus précisément de Malakoff il va dans le 11ème). La deuxième, j’ai quelques petits problèmes mécaniques sur le vélo (du jeu dans la direction) et je connais les sorties engagées de Thierry et la troisième je mets le paquet sur le renforcement musculaire pour régler mes problèmes de cervicales. De ce côté, je suis content car il y a du résultat mais c’est épuisant (la musculation m’a toujours épuisé). Je serai sur Paris toute la semaine 38. Comme promis j’organiserai un truc chez moi après. Je ne vous oublie pas.
    A très bientôt. La bise à Marie.
    Bien amicalement
    Alphonse

    • Merci Alphonse.
      J’ai été surpris de ne pas te voir sur cette sortie, en effet. Bon, je connais les raisons, maintenant. Les problèmes mécaniques, j’ai donné, moi aussi : ça m’a même pourri mon été et je n’ai toujours pas résolu le principal mais ça a tenu. Les problèmes de vertèbres, je connais aussi, moi c’est plutôt les lombaires. La musculation est peut-être une partie de la solution, en effet.
      Le déménagement du fiston, ça devrait bien se passer : les jeux sont terminés, retour au calme (à Paris, la notion de calme est relative).
      Merci pour ces nouvelles et on se verra peut-être sur une prochaine sortie.
      Marie t’embrasse, elle aussi.
      A+, mon ami et prends soin de toi.

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