Mardi matin, j’ai cédé ma place à Bernard car une personne s’est désistée du côté des copilotes et après la Special Ride de samedi qui m’a bien fatigué, j’avoue que je n’étais pas trop mécontent de bénéficier de quelques jours de repos supplémentaires, ne sachant pas que la sortie nocturne prévue hier soir allait être annulée en raison du mauvais temps.
C’est donc bien reposé que j’ai repris le chemin de l’AVH ce matin, enfin tout est relatif car de petits soucis personnels me réveillent plusieurs fois par nuit et donc le sommeil n’est pas de qualité. Toujours est-il que je suis parti tôt ce matin pour rejoindre mes amis. Aujourd’hui, nous avons 5 tandems et je roule avec Colette, une charmante dame avec qui je ne me rappelle pas d’avoir déjà pédalé mais après ma vingtième sortie, je crois que je connais les personnes les plus assidues par leur prénom. Il y a toutefois des gens qu’on ne voit pas très souvent, pour différentes raisons. C’était le cas de Louis, un pilote que je rencontre pour la toute première fois, tout comme Brigitte, la copilote de Jean-Marc pour ce matin.
Il a certainement plu durant une partie de la nuit et la température a chuté par rapport aux jours précédents : il n’est pas certain que nous ayons une belle arrière-saison, cette année. Ca nous change un peu du printemps et du début d’été pourris, mais au moins, c’est bon pour la planète. Tout le monde est donc resté bien couvert sur le haut du corps, d’autant plus que le ciel était menaçant, toutefois nous n’en sommes pas encore à ressortir le collant ou les jambières.
L’itinéraire du jour a été tracé par Benoît. Tout comme moi, il semblerait qu’il en ait un peu marre de rouler le long du Canal du Midi et comme il connait très bien Toulouse et ses environs, on peut être certain d’aller explorer un peu hors des sentiers battus et souvent avec quelques petites côtes pour pimenter la sortie. Aujourd’hui, nous avons effectué un circuit plutôt urbain en nous dirigeant à l’opposé du circuit classique, le long du Canal Latéral de Garonne. Pour l’atteindre il faut prendre en direction de la gare de Matabiau, puis emprunter le boulevard de la Marquette en suivant le Canal du Midi jusqu’au Port de l’Embouchure, l’endroit où le Canal des 2 Mers devient le Canal Latéral pour rejoindre Castets-en-Dorthe, 193 kilomètres plus loin.
Nous n’avons pas l’ambition d’aller aussi loin et nous nous contenterons aujourd’hui d’à peine plus de 2 kilomètres sur le boulevard de Genève avant de sortir à la Glacière et à Lalande. Nous passons ensuite au-dessus de Borderouge puis empruntons la piste cyclable de l’avenue d’Atlanta pour rejoindre les Argoulets et le secteur de Montaudran par le Parc de la Grande Plaine. Ici, je suis presque chez moi mais je mets pourtant un moment pour reconnaître les lieux car neuf fois sur dix, j’arrive en sens inverse et la plupart du temps, j’arrive sur cette longue voie interdite aux voitures bien plus tard, à la hauteur de Balma.
En rejoignant le Canal du Midi à la hauteur de Ramonville, nous aurions pu rentrer sur Toulouse sans effort mais comme je l’ai mentionné plus tôt, Benoît aime sans doute manger épicé. En tous cas, il nous a rajouté un peu de piment en sortant du canal au Parc de Mange-Pommes et en nous faisant grimer jusqu’à Pouvourville en passant par le Parc du Château Latécoère. Pas très difficile sur le papier car la pente dépasse rarement 6 ou 7% et elle n’est pas très longue mais je m’aperçois au plus fort de la pente que le dérailleur de notre tandem est mal réglé et il m’est impossible de passer sur le petit plateau. C’est donc à l’arrache que nous montons mais nous mettons un point d’honneur à ne pas poser pied à terre avant le sommet de la côte.
Nous laissons ensuite la base de loisirs de Pech-David sur notre gauche pour rouler en direction du Jardin du Sacré Cœur, dans le quartier de Rangueil où nous empruntons une dernière fois sur les berges du canal, notre circuit habituel.
Comme toujours, je viens à Toulouse en vélo, aujourd’hui avec mon VTT car j’ai un peu honte d’avouer que je n’ai pas nettoyé mon vélo de gravel depuis samedi dernier. De ce fait, je repars aussi à VTT en direction de St-Jean, ce qui me permet d’arrondir un peu le kilométrage mais cette fois, il n’est pas très important car nous avons dû souvent nous arrêter en cours de route, aux feux tricolores. C’est le prix à payer pour un circuit à dominante urbaine.
2 commentaires
Malinovsky Alain
La grimpette en fin de parcours a du faire mal aux jambes
Jack
On a connu pire ! En tandem, tu ne peux pas te mettre en danseuse pour relancer ou alors il faut une sacrée coordination avec ton copilote. Donc quand tu ne peux pas non plus te mettre sur le bon braquet, tu n’as plus qu’à serrer les dents.