Rieux-Volvestre olympique (jour 2/2)

L’orage a grondé dans la nuit et, comme prévu, la pluie est bien tombée, ce qui nous donne raison d’avoir préféré un hébergement à une nuit sous la tente. Si Alain a semble-t-il bien dormi dans son lit, j’ai eu un sommeil plus agité sur le canapé convertible mais je me sentais néanmoins en pleine forme ce matin, après un copieux petit-déjeuner.

Nous avons rejoint le groupe en milieu de matinée et avons pu effectuer quelques petites sorties d’initiation au tandem à plusieurs visiteurs de notre stand. Les réactions ont été plutôt très positives, en dépit du bandeau ou des lunettes opaques pour mettre ces copilotes occasionnel(le)s en situation de non-voyant(e) ou de mal-voyant(e). Alain n’a pas échappé à son baptême du feu et il a été de très loin le plus stressé de mes passagers mais au final, chacun s’est déclaré content d’avoir essayé et y est allé de son petit commentaire.

Je serais volontiers resté un peu plus longtemps car avec ces allées et venues, je n’ai pas vraiment eu le temps de me rendre sur les autres animations mais il fallait bien se décider à repartir dans l’autre sens en direction de Toulouse. Nous avons finalement décidé de suivre les deux tandems pilotés par Jean-Marc et Benoît jusqu’à Muret par un itinéraire en partie revu par ce dernier. Finalement, nous nous sommes séparés pour rejoindre nos points d’arrivée respectifs.

J’ai tenté de finir par les bords de Garonne en empruntant quelques segments plus typés gravel (ou tout-terrain) mais après les nombreux épisodes pluvieux du moi d’avril au mois de mai, il a vite fallu se rendre à l’évidence : les chemins étaient quasiment impraticables en tandem et depuis sa terrible chute en octobre 2022 qui lui a valu une fracture d’une vertèbre cervicale, Alain n’est pas à son aise sur du gras, du haut de ses 1m98. On peut comprendre, d’autant plus que c’est moi qui l’ai emmené dans ce piège.

Nous avons donc rebroussé chemin et poursuivi par de petites routes de campagne en restant au plus près de notre trace originale afin de pouvoir rattraper l’oncopole et le Canal du Midi.

Je crois que tout le monde était bien content d’arriver. Alain est rentré chez lui pour rejoindre sa fille qui l’attendait avant de rentrer sur Cahors. Quant à moi, je suis resté quelques minutes pour boire une petite bière avec Sophie et Marc et pour débriefer avec ces deux journées fabuleuses avant de rentrer chez moi.
Ca fait vraiment drôle quand on remonte sur son propre VTT après avoir couvert près de 170 km en tandem, voire plus en comptant les quelques initiations !