Il a fait très chaud hier et j’ai très mal dormi. Réveillé vers 4 heures du matin, je suis allé finir ma nuit sur le canapé en attendant que le jour se lève et que tout le monde soit plus ou moins réveillé pour éviter de partir comme un voleur sans leur dire au revoir.
J’ai vraiment apprécié de descendre sur Teulat à la fraîche. Comme je le fais la plupart du temps, au retour, je préfère passer sous Saint-Pierre et rejoindre St-Marcel-Paulel et Gragnague plutôt que par Gauré et Mondouzil car je tiens à grimper jusqu’à Poumissou par la route de la Faure, qui constituait autrefois l’une de mes bêtes noires qui il fallait passer cette bosse sur le pignon de 34 dents. Avec mon vélo de gravel, plus aucun souci puisqu’au pire, je peux descendre sur le 46 dents, mais maintenant, je la passe assez facilement avec deux ou trois pignons de réserve, même après une longue sortie avec du dénivelé.
Par contre, je ne m’attendais pas à devoir me détourner sur Rouffiac-Tolosan par le Chemin de Pesquiès car la route est temporairement barrée en raison de travaux dans la direction de Montrabé. Pour rentrer à la maison, je n’ai d’autre choix que de rattrapper la D888 et il faut encore escalader un véritable petit mur de 600 m qui pique vraiment.
La mauvaise nouvelle du jour, c’est qu’après être rentré, j’ai une nouvelle fois démonté le pédalier et j’ai constaté que le filetage à l’intérieur de la manivelle gauche était, lui aussi, endommagé. La nouvelle vis de manivelle n’a donc pas assez de prise, ce qui explique pourquoi elle se desserre constamment, malgré le frein filet. Je suis donc quitte pour acheter, au mieux de nouvelles manivelles, au pire un nouveau pédalier. Et pour ce qui est de la sortie prévue pour ce soir, ce sera évidemment en VTT que je devrai l’effectuer. Je ne parle même pas de la longue sortie de 400 km que j’avais prévu de faire mercredi et jeudi : il va falloir que je la reporte une nouvelle fois en attendant d’avoir un vélo de gravel fiable. Ca commence tout doucement à bien faire, cette histoire !