C’est le 23 septembre 2024 partira la première édition d’une épreuve qui promet d’être très intéressante à suivre et qui amènera les participant(e)s de Bordeaux à Bilbao, soit 704 km et 7500 m de D+ à effectuer en moins de 100 heures. La trace comportera 63 km de pistes à travers le parc naturel de Barderas et la fin du parcours a l’air particulièrement musclée avec des passages à plus de 20% !
J’en connais une qui doit faire de l’huile, à un weekend du départ, même si elle a largement les moyens physiques et le mental pour la finir dans les temps et que Julien, son chéri, lui a sans doute préparé une machine de guerre qui devrait lui permettre de concrétiser son rêve.
Go go go, Elo ! Un autre alsacien que tu connais bien rejoindra certainement le fan club du dossard 57 pour te souhaiter bonne route, du courage à revendre et plein de belles choses pour cette belle aventure qu’on ne manquera pas de suivre en live.
Mise à jour du 26 septembre 2024
Elle l’a fait, notre championne, même si personne n’en doutait (…à part elle) !
Enorme respect à elle pour cette performance pas banale du tout, un voyage dans le voyage comme disait quelqu’un qui la connait bien et qui l’a suivi tout comme moi durant ces quatre jours de course.
Le classement est anecdotique mais on retiendra quand même qu’elle est officiellement 52ème sur les 75 concurrent(e)s qui se sont élancé(e)s sur cette première édition et les 66 Finishers. Elle a parcouru les 702 kilomètres en 81 heures 46 minutes et 34 secondes, soit plus de 12 heures avant les délais.
2 commentaires
Thomas
Merci beaucoup Jacques pour cet article trop gentil. Ça me touche beaucoup. En effet je suis a la fois impatiente de partir mais également un peu inquiète de ce qui m’attend. Hâte de voir le sommet de la côte de Pike! 🥳🚴🏼♀️🍺
Jack
C’est un énorme défi que celui que tu te lances ici. Je te souhaite de tout cœur d’y trouver ce que tu y cherches. Au delà de la performance physique, le mental sera lui aussi mis à l’épreuve et tu te découvriras des ressources dont tu ne soupçonnes peut-être même pas l’existence. J’ai coutume de dire qu’à chacun son Everest : vendredi prochain, tu sauras à quelle hauteur est le tien et dès que tu en auras fini avec la côte de Pike, tu commenceras à imaginer ce qu’il pourrait bien y avoir après. Toujours plus loin, toujours plus fort : telle est l’aspiration de l’ultra cycliste.
Bonne chance à toi, Éloïse, et merci encore pour ton touchant message vocal. Tu me raconteras peut-être tout cela de vive voix, quelque part entre Bordeaux et Toulouse.