J’adore mon GPS TwoNav Cross et je pourrais difficilement m’en passer lors de mes sorties, mais il n’est pas exempt de petits défauts. L’un d’entre eux, le plus ennuyeux à mon sens, c’est que la direction n’est pas indiquée de façon suffisamment claire lorsqu’on zoome, surtout si l’itinéraire téléchargé comporte des endroits où la trace passe plusieurs fois au même endroit. Par conséquent, il m’arrive parfois de louper des intersections et de partir dans le mauvais sens. C’est ce qui m’est arrivé par deux fois sur cette sortie.
La première erreur de navigation n’avait d’autre conséquence que celle de faire le début du parcours à l’envers puisque nous partions par là où nous devions arriver. Pas très grave puisqu’il effectue une grande boucle. Ca change simplement les points de repère visuels et inverse les difficultés. Les montées deviennent des descentes et vice-versa. A la fin, le kilométrage est le D+ sont les mêmes et on a même l’impression d’avoir innové un nouveau circuit.
A Roquesérière où le parcours passe et revient, c’est l’occasion de nous remettre dans le bon sens par rapport à la sortie prévue. C’est aussi là que nous retrouvons les trois petits wallabies qui, comme le mentionnait Fulbert dans l’un de ses derniers comptes rendus, étaient effectivement dehors. Ca méritait bien une petite séance photo, le temps également de voir la mine réjouie de Jean-Michel qui pensait sûrement que je plaisantais quand je lui ai parlé de mes trois petits copains (eh oui Fulbert, moi aussi, ils me reconnaissent maintenant).
Deuxième erreur due à ma mauvaise lecture du GPS et celle-là, elle m’incombe aussi un peu car ce n’est pas la première fois que je me rate ici et je n’ai visiblement rien retenu : du coup, on manque toute la boucle qui va jusqu’à Lugan en passant par Azas. Même si ce n’est pas la partie la plus intéressante de la trace, je m’en veux tout de même et je réalise qu’il va nous manquer entre 20 et 30 kilomètres au final, donc je commence à réfléchir à un plan B.
Ma première batterie a duré un peu plus longtemps que l’avant veille mais elle me lâche en pleine montée, sur l’une des parties les plus exigeantes du parcours, trop raide pour l’escalader à la force des mollets. Mon vélo pèse quand même plus de 22 kilos et le terrain est très gras et défoncé, à cet endroit.
En revenant sur Gragnague, je propose à Jean-Michel de compenser les kilomètres manquants en en longeant le Girou jusqu’à St-Pierre puis de tourner un peu dans le coin, ce que, bien sûr, il accepte. Mes spots préférés n’auront bientôt plus de secrets pour lui et il n’a cessé de me répéter à quel point il apprécie ces découvertes. Il en est même à me suggérer le lieu de la prochaine balade : ce sera dès la semaine prochaine (probablement mardi si la météo reste favorable) dans le secteur de Vacquiers et de la Forêt Royale. Peut-être aussi l’occasion d’aller saluer Gilles et Aïcha à Cépet, si on y passe à des horaires compatibles.
En tous cas, encore une magnifique journée passée au grand air ! La température a été légèrement plus fraîche au départ mais dès que la petite brume matinale et le vent ont disparu, on se serait cru au printemps.