Alain en a connu, des déboires et depuis sa chute en VAE qui lui a valu une fracture d’une vertèbre cervicale, il a un peu perdu confiance en lui, ce qui est bien normal. Après de longs mois d’immobilisation durant lesquels il a été contraint de porter une minerve, il a eu le courage de remonter sur un vélo avec moi mais jusque là, nous sommes toujours restés sur le bitume afin qu’il retrouve ses marques sans prendre trop de risques.
C’était d’ailleurs dans cet esprit que nous sommes sortis cet après-midi mais quand j’ai vu qu’il suivait sans problème sur du chemin facile, je lui ai proposé des segments un peu plus chaotiques que nous avions déjà parcourus ensemble comme le chemin de l’Huilerie vers Mondouzil ou la forêt de Mons, et il a géré comme un chef. A tel point que nous avons terminé notre petite escapade du jour par la Tuilerie sous Lavalette, avec une section plutôt engagée. Une petite appréhension est toujours présente dans les descentes mais pour le reste, c’est certain, Alain est de retour aux affaires et je me réjouis de pouvoir rouler à nouveau avec lui de manière un peu plus régulière.
Pour ma part, je n’avais pratiquement plus sorti mon BMC depuis que j’ai racheté le vélo de gravel de Thierry et il avait besoin d’une sérieuse opération de maintenance. Il y a encore quelques petites choses à revoir, notamment une cassette à changer car certains pignons ont bien souffert et ma selle couine dès que je prends des appuis plus marqués lorsque la tige de selle télescopique est en position haute.