Que ces deux semaines ont été longues et pénibles !
Pour la toute première fois depuis le 6 août, le jour de ma chute, je suis enfin remonté sur mon vélo. Je ne suis pas encore remis à 100% car mes côtes sont encore douloureuses, donc les passages sur les racines, les troncs couchés, les gros trous, les endroits où il faut descendre et pousser, tout cela reste assez délicat. Je ne parle même pas du nez qui coule qu’il faut moucher, ni des envies d’éternuer qu’il faut contenir sous peine de prendre une grosse décharge dans la cage thoracique.
Pour le reste, à ma grande surprise, aucun problème particulier si ce n’est que j’ai le souffle un peu court. Je ne me suis même pas rendu compte en téléchargeant la trace que m’a communiqué Jean-Luc il y a quelques temps, que je m’engagais sur le même début de parcours que celui durant lequel je suis tombé. Les 8 premiers kilomètres étaient très techniques et j’ai soudain réalisé que je devrai certainement raccourcir mon cintre car il est vraiment trop large pour ce genre d’endroit.
En me repassant le film de ma chute, c’est probablement à cause du cintre trop large que j’ai touché le deuxième arbre en évitant de justesse le premier. Autant dire que j’ai été extrêmement prudent dans les parties étroites et malgré cela, j’ai touché des deux mains en même temps à un endroit.
Merci à Jean-Luc pour cette superbe trace : il y avait effectivement de quoi faire avec des passages plutôt sévères. J’en connaissais une bonne partie mais il y avait tout de même quelques segments inédits, même en fôret de Buzet. J’ai un peu modifié l’itinéraire sur les 10 derniers kilomètres car je craignais d’être un peu juste en boisson et pour une reprise, 60 bornes c’est amplement suffisant car au départ, je ne pensais pas être capable d’en faire la moitié.