Mais où avais-je la tête en me levant à 5h00 du matin et en partant aussi tôt de St-Jean ? Par la route, Garidech est à 25 mn et le départ de la Special Ride était fixé à 9h30…
J’ai donc fait les cent pas dans la fraîcheur matinale en attendant mes petits camarades de jeu mais rien de grave puisque j’étais suffisamment couvert.
Première bonne surprise : je ne me rappelle pas d’avoir vu autant de monde depuis que j’ai rejoint le groupe, exception faite peut-être du Toulouse Grand Tour, évènement également ouvert aux non membres.
Deuxième bonne surprise : la représentation féminine avec pas moins de cinq charmantes demoiselles ou dames au sein de notre groupe, la Family Ride de 25 kms partant quant à elle de Roquesérière deux heures plus tard
Troisième bonne surprise, plus prévisible : la météo avec un beau soleil qui ne nous a pas quitté de la journée, même si les premiers tours de roues se sont effectués avec des températures assez basses et de la rosée qui a compliqué un peu certains passage. Aucune chute à déplorer, cependant.
Le début du parcours comporte trois beaux coups-de-cul bien marqués et la traversée de la forêt de Buzet, presque plate, permet à chacun(e) de retrouver un peu son souffle.
Largement favorisé par mon assistance électrique, je peux me permettre de faire des aller-retour entre la tête et la queue de peloton, d’une part pour faire des photos du groupe en plein effort, d’autre part pour m’assurer (avec le concours d’Edouard, un grand merci à lui au passage) que tout le monde suit et que personne n’est en galère.
Arrivés à Coupiac, nous rejoignons le groupe qui a opté pour la Family Ride encadrée par Thierry. Nous partageons une partie de la boucle qui va jusqu’à Lugan et comme il y a beaucoup plus de monde, de petits groupes se forment et certains se perdent. Arrivés à la brasserie Tanis à Garrigues, le compte n’est pas bon : il nous manque six personnes alors nous repartons, Edouard et moi, dans l’autre sens pour les retrouver et les remettre sur le bon chemin. Les deux premiers égarés sont assez vite retrouvés et aiguillés et Thierry finit lui aussi par nous rejoindre quand nous retrouvons les quatre autres (dont 2 enfants) à bout de force. Finalement, le groupe est au grand complet pour déguster une bonne bière et le copieux ravitaillement offert par l’association.
Le retour sur Garidech réserve encore quelques belles surprises avec des pentes sévères et l’inévitable petit passage labelisé Ô Gravel, mais personne ne râle, l’ambiance est géniale, tout le monde aide tout le monde : la magie opère.
Après avoir pris congé de mes amis du jour, un petit détour par les single bois de la Reule s’imposait pour rentrer chez moi. Comme je l’ai déjà mentionné à plusieurs reprises lors de mes différentes reconnaissances du parcours, les absents auront eu tort, mais celles et ceux qui étaient de la fête ne l’auront pas regretté, à en croire les commentaires sur les différents réseaux.