Après la petite déception du matin sur la Special Ride, il a fallu que je me fasse violence pour repartir sur cette Family Ride. J’ai pris froid en attendant le retour des 14 participants qui ont fait le parcours complet mais après une petite collation, j’ai repris quelques couleurs. Avec Maxime et Margot, les deux enfants de Youri et Stéphanie, on allait forcément rouler à allure réduite.
Nous avons d’abord rejoint l’aérodrome de Toulouse-Lasbordes et poursuivi jusqu’au Parc Catala et la Plaine de la Marcaissonne, à la limite Nord de St-Orens-de-Gameville. J’ai travaillé mes dernières années tout près d’ici avant l’arrivée de la COVID-19. La pandémie a sonné la fin de ma carrière professionnelle et j’ai assez mal vécu ces moments mais avec du recul, c’est la meilleure chose qui me soit arrivée car j’ai pu profiter de cette mise à la retraite anticipée pour faire du vélo quand bon me semblait.
Après avoir longé l’Hers sur un petit kilomètre par le quartier Malepère nous nous sommes dirigés vers Montaudran. Si mes souvenirs sont exacts, c’est dans ce secteur que Gabriel a crevé pour la seconde fois. Cette fois, c’est une épine qui a perforé sa chambre à air et il a fallu la remplacer car elle était couverte de liquide préventif et il est peu probable qu’une réparation à l’aide d’une rustine aurait tenu très longtemps. Je suis resté avec Gabriel et pendant qu’il remontait avec peine le pneu couvert de boue collante sur la jante, j’ai pris le temps de nettoyer la chambre à l’aide d’un chiffon. On ne sait jamais, d’autant plus qu’après la Family Ride, il lui restait encore du chemin pour rentrer chez lui du côté de Muret. Je lui ai laissé un kit de réparation et mon numéro de portable, au cas où il aurait eu besoin d’un véhicule pour le ramener chez lui.
Finalement, nous avons pu rejoindre le groupe à la Halle de la Machine sans trop forcer l’allure. Après une petite pause et quelques photos, nous avons tous repris la route pour rejoindre la piste cyclable de la Vallée de l’Hers à la hauteur du cimetière de Montaudran. C’est d’ailleurs un passage assez technique pour un gamin de 6 ans car la descente est raide et sinueuse avec un passage à 7% mais Maxime a fait d’énormes progrès par rapport à l’année dernière. Sa sœur Margot qui doit avoir deux ou trois ans de plus que lui m’a, quant à elle, fait la conversation tout au long des trois derniers kilomètres.
La température est bien remontée dans le courant de l’après-midi passant de -2° à 5°. C’était suffisant pour que la piste cyclable qui est aussi et avant tout piétonnière soit particulièrement fréquentée. La cohabitation n’est pas toujours facile entre les différents usagers. C’est d’ailleurs aussi le cas sur une route ouverte à la circulation. Il suffit d’un peu de respect mutuel pour que tout se passe bien comme aujourd’hui.
Après avoir pris congé de nos amis, Thierry et moi rentrons ensemble en savourant les derniers rayons de soleil. Mon GPS est prématurément à cours de batterie, sans doute parce que j’ai mal paramétré l’intensité lumineuse de l’affichage et j’ai perdu les derniers kilomètres du retour à la hauteur de Balma-Gramont. Ce n’est pas très grave mais je vais devoir me pencher sérieusement sur la documentation de mon Garmin Edge 1040. Mon précédent GPS, le modèle Cross de la marque espagnole Twonav était bien moins évolué et de ce fait, l’utilisation était aussi beaucoup plus intuitive.