Dans le même esprit que la précédente sortie, celle-ci vient compléter mon inventaire des segments tout-terrain que je connais ou que je découvre. Il y a cependant une touche un peu particulière cette fois puisque Thierry, le président d’Ô Gravel, m’a confié la reconnaissance des 2 prochaines sorties de l’association (merci pour la confiance).
Autant le dire tout de suite, j’ai partiellement failli dans cette mission car j’ai involontairement oublié une partie du parcours en prenant la mauvaise bifurcation, du moins 20 kms trop tôt. Pas très grave ! Je vais la refaire complètement dans le courant de la semaine suivante pour vérifier que la trace originale proposée est praticable dans son ensemble, d’ailleurs, elle ne l’est pas et nous apporterons donc les quelques petits correctifs qui s’avèrent nécessaires : c’est bien le but.
Garidech n’étant pas très éloignée de Saint-Jean, je me suis donc décidé de rejoindre le point de départ en vélo, en dépit de la température matinale un peu fraîche (mais pas assez pour supporter un maillot à manches longues). J’ai d’ailleurs un peu galéré pour trouver l’endroit exact du départ et nous allons finalement le déplacer au même endroit que le départ du Toulouse Grand Tour, tout proche.
On rentre très vite dans le vif du sujet avec une belle petite mise en cannes bien raide après avoir passé le ruisseau des Mortiers. Un peu plus loin, je me retrouve en terrain connu puisque j’ai déjà emprunté plusieurs fois les segments pentus qui permettent de rejoindre Captusse par Oulibou et Lapeyre puis la superbe et exigeante montée vers Paulhac. J’en connais qui vont se régaler, s’ils seront de la Special Ride du 9 octobre prochain !
La traversée de la forêt de Buzet ne présente pas de difficulté notable mais elle reste toujours aussi plaisante, surtout quand il fait chaud et que toute ombre est la bienvenue.
Je découvre ensuite le reste de l’itinéraire qui m’est totalement inconnu et de belles surprises m’attendent. Comme pour l’Inventaire #1, je ne m’occupe absolument pas de la moyenne horaire pour avoir le temps de me familiariser avec le coin et faire mon petit reportage, avec de nombreuses photos que je trierai le moment venu. Je retiens particulièrement ces longs chemins blancs chers aux pratiquants du gravel qui, avec quelques portions de routes campagnardes bien roulantes et tranquilles, permettent de rejoindre Roquesérière. A ma grande surprise, je passe à côté d’un enclos où 3 magnifiques petits kangourous coexistent avec des poules. Ce n’est pas la première fois que je rencontre de marsupiaux puisque j’ai souvenir d’une Special Ride sur les chemins du SICOVAL mais ce jour-là, j’en avais tellement bavé dans les montées (en VTT classique) que je n’avais pas réellement apprécié la magie de l’instant. La traversée de la belle forêt qui rejoint les abords de l’autoroute du Pastel réserve également quelques belles surprises mais un petit single mal ou pas entretenu gâche un peu le plaisir et me griffe encore un peu plus les avant-bras. C’est décidé, on passera par le chemin parallèle le 9 octobre : j’ai déjà sacrifié mon maillot préféré…
Après avoir longé l’autoroute, on passe à proximité du Château Mestre Gouny et on rejoint Coupiac. C’est dans ce secteur que j’ai loupé la bifurcation vers la boucle vers Azas qui sera également empruntée par la Family Ride et comme le retour passe également par ce point, je ne me suis rendu compte de rien sur le moment, mon GPS m’indiquant que j’étais toujours sur la bonne route. Ce n’est donc qu’en ralliant le bas de Montastruc que je m’interroge, surpris par le kilométrage affiché à l’écran. Je poursuis néanmoins mon reportage : ce sera toujours ça de pris pour la prochaine reconnaissance. Après quelques kilomètres longeant une voie ferrée, on retrouve le sud-est de Garidech et l’arrivée en passant par Fonbonne.
Pour le retour vers St-Jean, je choisis de passer par mes terrains de jeu préférés, du côté de Gragnague, les bois de la Reule et pour changer un peu, les beaux quartiers de Rouffiac-Tolosan.