Enfin !…

Un mois jour pour jour que je n’avais plus roulé et j’ai enfin récupéré mon vélo de gravel que j’avais confié à l’ami Lionel pour qu’il le remette en état. Il fallait la touche d’un pro pour remédier aux petits dysfonctionnements que j’avais identifiés (perte de pression sur les deux pneus, craquements inquiétants dans le boitier de pédalier et frein arrière un peu mou), mon mécano préféré a découvert et corrigé d’autres problèmes, notamment une usure sur le mono-plateau, invisible à l’œil nu mais suffisante pour empêcher les maillons de la chaîne (remplacée, elle aussi) de s’emboiter correctement entre les dents.

Lionel m’a donc refait les fonds de jantes, remplacé le boîtier de pédalier et la chaîne, effectué la purge des freins, monté un mono-plateau elliptique de 36 dents tout neuf (2 de moins que l’original, de la même marque). Ca fait beaucoup de main d’œuvre et il a fallu commander les pièces, ce qui a pris pas mal de temps car les différents fournisseurs semblent tous avoir des délais de livraison beaucoup plus longs que d’ordinaire, sans doute à cause des intempéries de ces derniers jours. J’avais donc hâte de tester ma monture remise à neuf et la bonne nouvelle, c’est qu’elle fonctionne désormais comme une horloge. Par ailleurs, le passage au mono-plateau 36 dents me hisser ma carcasse plus facilement au sommet des côtes, physiquement et certainement aussi psychologiquement.

Initialement, j’avais prévu de partir tôt le matin pour profiter de l’éclaircie passagère du weekend mais Marie a manifesté l’intention de m’accompagner. J’ai donc volontiers revisité mon plan pour raccourcir la sortie et la mettre à sa portée. Finalement, c’était une bonne chose pour moi aussi car après après un mois d’inactivité, du moins sur le vélo, je ne pouvais pas espérer être dans une forme olympique. De toutes manières, les chemins sont pour la plupart bien trop gras après toute cette pluie, donc j’ai volontairement choisi de privilégier l’asphalte en empruntant des petites routes de campagne bien tranquilles, des voies vertes et des pistes cyclables et j’y ai ajouté quelques passages plus typés gravel que je savais relativement propres.

Nous nous sommes donc dirigés vers Bazus en passant par Lapeyrouse-Fossat. De là, nous avons rejoint Montjoire puis les rives du Tarn pour emprunter la magnifique Voie Verte de l’Arrière-Pays Toulousain à partir de Magdelaine-sur-Tarn : un régal car sur cet itinéraire, il est impossible de rencontrer la moindre automobile. En semaine, il n’y a même presque personne mais par beau temps et un dimanche, les promeneurs sont de sortie et nous en avons croisé ou dépassé beaucoup, qu’ils soient à pieds ou à vélo. Je me suis même arrêté pour dépanner deux cyclistes dont l’un a cassé sa chaîne et qui n’avait pas le matériel nécessaire.

Des arrêts, nous en avons fait quelques uns, notamment à Villemur-sur-Tarn que j’ai découvert lors d’une mémorable nocturne avec Julien et que je tenais à mon tour faire découvrir à Marie, pour prendre quelques photos des beaux paysages et de leurs couleurs automnales, ou tout simplement pour permettre à Marie de s’hydrater car elle n’aime pas boire en roulant.

Nous avons ainsi suivi la voie verte jusqu’à l’entrée dans Nohic. J’aurais aimé prolonger au moins jusqu’à Orgueil mais cela aurait quelque peu rallongé la distance et à ce moment de la journée, le temps nous était déjà compté pour pouvoir rentrer sans éclairage car les journées sont courtes en cette période de l’année. Nous ne pouvions donc plus trop traîner, d’autant moins qu’un chemin blanc par lequel j’avais prévu de passer pour rajouter un peu de piment est désormais clôturé et il est impossible de poursuivre jusqu’à Laurou. Nous avons donc dû rebrousser chemin et reprendre la petite départementale pour rattraper la trace quelques kilomètres plus loin avant de rejoindre Villaudric.

Après 45 kms, ça commence à piquer un peu, d’autant plus que la route ne sera plus plate jusqu’à l’arrivée et que la relative fraîcheur, surtout à l’ombre des arbres lors de la traversée de la Forêt Royale, tétanise un les muscles. Marie continue à m’épater un peu plus à chacune de nos sorties car nous seulement elle suit assez facilement le rythme mais prend parfois les devants. S’il est vrai qu’elle bénéficie de l’assistance électrique dans les parties pentues, elle la coupe chaque fois peut soutenir une vitesse entre 20 et 25 km/h. Son VAE pèse 3 fois le poids de mon vélo de gravel et ses pneus sont bien plus crantés que les miens, donc le rendement est loin d’être optimal mais elle envoie.

La pente n’est pas très raide jusqu’à Vacquiers, par contre ça monte assez régulièrement sur 7 kms. Après une belle descente, nous remontons pour rejoindre Gratentour puis Pechbonnieu, Saint-Loup-Cammas et Saint-Geniès-Bellevue. La lumière, tout comme la température, a considérablement baissé et il fait presque nuit à 17h45 : il était donc temps qu’on arrive ! Un bon bain chaud et un délicieux pot-au-feu (cuisiné avec amour) au diner sont donc tous deux bien mérités après cette belle après-midi au grand air.

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Trace et profil

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Relevés GPS

Départ
19/11/2023 13:32:01
Durée de déplacement
03:51:03
Durée totale
04:26:15
Arrivée
19/11/2023 17:58:16
Distance
73.18 kms
Dénivelé positif
611 m
Vitesse moyenne
19 kms/h
Vitesse maximale
50.7 kms/h
Altitude minimale
89 m
Altitude maximale
231 m
Puissance
0 W
Dépense énergétique
0 kJ

Conditions

Météo
Dégagé
Température
16 °
Humidité
67 %
Vent
3.6 kms/h
Direction du vent
NNO

Autres participants

Marie-Laure MEYER LOUTERBACH

Vélo utilisé

Revivre l'aventure

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