Je n’avais pas forcément prévu de rouler avec l’AVH, aujourd’hui mais Sophie avait été tellement convaincante lors de notre petit périple à Rieux-Volvestre que j’ai révisé mon planning afin qu’elle ne reste pas sur la touche l’après-midi. Un peu plus tard dans la semaine, Jean-Louis, informait tous les pilotes qu’il en manquait également un le matin pour satisfaire la demande de tous les copilotes : c’est comme ça que ça marche. Qui peut le moins peut le plus (formule librement revisitée par mes soins pour les besoins du reportage) : je me suis donc également porté volontaire pour le matin et c’est justement de cette sortie qu’on parle ici.
Ma passagère du jour : Sophie, pour changer un peu ! Décidément, on ne se quitte plus et j’ai bien dit du jour car Jean-Louis nous a collé ensemble sur les deux feuilles de route, ce qui n’est évidemment pas pour me déplaire. Son compagnon doit commencer à se poser des questions.
Pour rejoindre mes petits amis rue Idrac, j’ai pris mon vélo de gravel et j’avais deux bonnes raisons pour le faire. La première est que mes deux VTT, le musculaire et celui avec assistance électrique sont couverts de boue après les deux sorties précédentes et comme je suis rentré tard et fatigué, je dérogé à la règle d’or que je m’impose habituellement, celle de nettoyer le jour de l’utilisation. La deuxième, c’est que j’ai enfin récupéré mon vélo de gravel, tout droit sorti de l’ateleir de Lionel. Je sais qu’il me lit de temps en temps alors, j’en profite pour le remercier une fois de plus pour ses petits soins. Exit le boîtier de pédalier PressFit qui me pose tant de problèmes : mon STIFF a reçu un beau boîtier BottomFit haut de gamme et c’est un vrai bonheur de ne plus entendre le moindre bruit parasite : j’ai bien des genoux qui grincent un peu, mais ça c’est une autre histoire.
Le parcours du jour proposé par Benoît m’a permis de récupérer quelques tuiles sur l’application StatsHunter car je n’étais encore jamais passé par l’itinéraire Donneville – Montlaur – Belberaud – Escalquens et Labège. Pour le reste, nous avons pris par le Canal du Midi dont je commence à connaître chaque écluse par coeur entre Toulouse et Montgiscard. Avec un cortède de 9 tandems, c’est le plus sûr et à défaut de grives, on mange du merle.
A propos de merles, ils sont omniprésents en cette période et c’est un vrai bonheur de les entendre babiller (…vous venez d’apprendre un nouveau terme, je vous rassure : moi aussi).
Et à propos de bonheur, ça faisait lontemps qu’il n’avait pas plu ! Nous avons eu droit à notre petite averse à Belberaud et la pluie était suffisamment dense pour que nous nous mettions à l’abri en attendant l’accalmie. A peine arrivés, elle s’est remise à tomber de plus belle et Jean-Louis a envoyé un message à tous les pilotes et copilotes leur signifiant que la sortie de l’après-midi était de ce fait annulée. Certain(e)s ont grincé un peu et c’est bien compréhensible car ils ou elles se sont déplacé(e)s pour rien mais je donne raison à Jean-Louis : la sécurité avant tout, même si l’ondée a été brève.
Quels mois d’avril et de mai pourris nous aurons eu cette année, mais au moins, ça fait du bien à nos cours d’eau !
Pour être tout à fait honnête, je dois reconnaître que je n’étais pas mécontent de pouvoir rentrer. Le petit casse-croûte que je me suis fait à la hâte avant de partir ne m’a pas vraiment calé et je suis repassé à table en arrivant à la maison. Par ailleurs, la nuit n’a pas suffi à éliminer l’acide lactique accumulé ces derniers jours et la semaine n’est pas encore finie. Je roule encore demain avec les élèves de Lapeyrouse-Fossat et Thierry vient tout juste de reporter la reconnaissance prévue pour le lendemain en raison d’autres obligations professionnelles, donc je réserve cette journée pour rouler un peu avec Marie avant le Grand Tour de Toulouse du 1er juin.