Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai attendu l’obscurité pour repartir mais c’est tout comme car de toutes façons, j’avais prévu de rentrer du Tarn en nocturne.
Rejoindre Teulat est une simple formalité car la route est presque entièrement en descente avant de traverser la N126 pour rattraper la D28 puis la D32, totalement désertes. Nuit noire, épais brouillard et froid de canard : heureusement que je connaissais le chemin pour longer le Girou jusqu’à Gragnague comme le fond de ma poche car on n’y voyait pas à 10 mètres, malgré les 1100 lumens de mon phare.
J’avais également prévu de traverser le bois de la Reulle, l’un de mes secteurs tout-terrain préférés, mais j’ai renoncé à m’engager sur des sentiers aussi boueux en pleine nuit et seul. Je suis donc passé par le Camino de la Briqueterie pour rattraper le GR46 jusqu’au lieu-dit Daydé.
Retour par l’itinéraire habituel, c’est à dire en passant par le parc St-Jean.
Rouler de nuit procure des sensations incroyables car les points de repères habituels n’existent plus. J’avais déjà effectué une sortie de nuit avec mon ami Julien mais c’est ma première nocturne en solo et j’ai véritablement adoré.
Dommage que la visibilité était quasiment nulle : les vidéos et les photos prises en route ne sont pas vraiment géniales mais le plaisir de rouler de nuit était intense.