Cette fois, pour ne pas me faire surprendre par la nuit, je suis parti peu après le repas de Noël et la pluie a, elle aussi, cessé de tomber.
Il m’a fallu quelques kilomètres pour m’habituer à la selle et j’ai été particulièrement bien inspiré de prendre le VAE car même en mode ECO, l’assistance électrique permet de rouler à un bon rythme sans avoir à appuyer exagérément sur les pédales. J’ai pris un peu de poids durant ces 3 mois d’inactivité et le souffle est un peu court, par contre j’ai d’assez bonnes sensations dans les jambes et dans les reins.
J’ai repris la même route qu’à l’aller pour rejoindre Teulat puis j’ai bifurqué en direction de la centrale électrique de Saint-Pierre pour rallier St-Marcel-Paulel. Là, je n’ai pas pu m’empêcher de quitter la route pour retrouver mon cher Chemin d’Aurival jusqu’à Gragnague. Il était bien gras mais de toutes manières, mon vélo et son pilote ne craignaient plus grand chose, donc un peu plus de boue supplémentaire ne changerait rien à l’affaire. Par contre, je dois reconnaître que ce n’était pas forcément la meilleure des idées car j’ai bien ressenti les irrégularités du chemin, ce qui me conforte dans l’idée que je ne suis pas encore tout à fait prêt pour le gravel et je ne prendrai pas non plus le risque de piloter un tandem avant quelques autres sorties.
J’ai également été très prudent dans la descente du chemin de Pesquié car le terrain était particulièrement gras et ce n’est vraiment pas le moment de tomber une nouvelle fois.