Reconnaissance des prochaines sorties et un peu plus

Il y a très peu de temps encore (moins de 6 mois), en lisant les palpitants récits de Thierry quand il parlait de ses compagnons de route avec qui il a partagé ‘quelques longues’, je me disais : ‘Woaw ! Ca me plairait bien d’être capable de faire ça, mais ne rêvons pas, tu vas avoir 65 balais !’.
Je fais le bilan de ma saison 2022 commencée le 1er janvier dans un bise glaciale et je me dis maintenant que, des longues, j’en ai désormais fait quelques unes avec Thierry et quelques autres membres de l’équipe et plus ça va, plus je me sens bien sur ces distances un peu inhabituelles. Mais comment ne pas être admiratif quand on voit un Christophe se déhancher sur son VTT et emmener de gros braquets dans des montées si abruptes que je ne me vois même pas les passer sans assistance électrique ?

Comment ne pas écarquiller les yeux en voyant Thierry dévaler ces mêmes pentes en lâchant les freins comme il dit (comprendre à tombeau ouvert et sans suspension, svp) ?
Il assure grave, le fou de Garidech (son nouveau surnom qui lui va comme un gant et je crois qu’il aime ça). Il s’est d’ailleurs fait une petite frayeur mais son expérience lui a permis de s’en sortir sans aller à terre.
Mais mes deux copains du jour ne sont pas seulement des costauds pur jus auxquels je n’oserais même pas essayer de me comparer, sportivement parlant : ce sont aussi des gens exceptionnels d’un point de vue humain et je ne boude pas mon plaisir de rouler avec ces mecs là et il y en quelques autres du même tonneau au sein de l’association.

Dès le départ, j’ai roulé sans assistance là où mes vielles cannes me le permettaient et la première boucle n’était pas trop difficile. A mi-chemin, lorsque nous nous sommes arrêtés chez les parents de Thierry pour le casse-croûte en terrasse, j’avais consommé moins de 2 barres sur 5 après 70 kms. La suite allait être autrement plus exigeante mais finalement, je suis rentré avec presque 3 barres de réserve (environ 40 kms) sur la deuxième batterie.

Pas loin de 11 heures passées au grand air avec un temps magnifique, même si l’expédition a débuté avec des températures plutôt fraîches. La dernière heure a été un peu laborieuse pour moi car il faut pouvoir suivre les deux lascars avec un vélo de 22.5 kg et des gros pneus quand ils sont lancés à 30 km/h le long des berges du canal du Midi. Là, l’assistance électrique ne sert plus à rien et devient même un handicap : ça pique un peu mais on ne trouve pas le temps long.

Une bonne petite bière bien méritée à l’arrivée à St-Jean et voilà déjà venu le temps de souhaiter bonne route à mes deux amis car il leur reste une quinzaine de bornes à avaler dans l’obscurité pour rejoindre Garidech et Montastruc. Objectif atteint pour eux : partir et arriver de nuit, moi je n’ai eu à allumer mon phare que sur les 10 derniers kilomètres, non pour voir mais pour être vu. Objectif atteint pour moi aussi : prendre du plaisir et bien rigoler, ce que nous n’avons cessé de faire en nous chambrant tout le long du parcours.

Un petit coucou au passage à Romain Macouin, un cyclo très sympa de Lavaur rencontré en chemin avec qui nous avons partagé quelques singles. Il vient de la route et il étrennait son tout nouveau VTT mais il envoie du bois et je suis persuadé qu’on le reverra prochainement.

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Trace et profil

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Relevés GPS

Départ
15/10/2022 08:35:09
Durée de déplacement
08:47:29
Durée totale
10:54:52
Arrivée
15/10/2022 19:30:01
Distance
150.60 kms
Dénivelé positif
1627 m
Vitesse moyenne
17.1 kms/h
Vitesse maximale
60 kms/h
Altitude minimale
124 m
Altitude maximale
294 m
Puissance
184 W
Dépense énergétique
5824 kJ

Conditions

Météo
Dégagé
Température
11 °
Humidité
100 %
Vent
6.3 kms/h
Direction du vent
ESE

Autres participants

Christophe GARDES

Romain MACOUIN

Thierry SCHIAVI

Vélo utilisé

Revivre l'aventure

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